Ça y est, plus que onze jours avant le grand départ. Nos bagages et les dernières formalités sont presque entièrement complétés et l'impatience nous gagne à la vitesse grand "V". Cependant, un autre sentiment beaucoup moins agréable nous gagne un peu également. L'inquiétude... Les nouvelles ne sont pas bonnes... C'est la crise en Thaïlande.
Le peuple Thaïlandais semble déchirer entre deux politiques bien différentes. La crise semble persister depuis 2006 avec des hauts et des bas dans les tensions. En ce moment, la crise est dans l'une de ses période violente et sanglante. Voilà qui risque de pimenter notre séjour. Dire que nous avions changer de destination parce qu'il semblait avoir une escalade de la tension en Inde... Nous semblons être destinée à vivre des émotions fortes. J'ai une amie thaïlandaise qui est à Bangkok. Elle espère que les tensions se résorberons après le Songkran qui est le nouvel an Bouddhiste. Les célébrations se tiendront du 12 au 15 avril. Espérons que ça refroidira les ardeurs des belligérants.
Parlant de chaleurs. La période actuel est la plus chaude en Thaïlande. Des températures de plus de trente degrés ajouté à une humidité qui fait tourner le temps ressentit autour de 40 à 45 degrés. Pas étonnant que les esprits s'échauffent!
Quoi qu'il en soit, je me suis toujours considéré comme une aventurière. Bien des gens me disent "Tu es tellement courageuse, de partir comme ça sur un "No Where" toute seule!" Remarquez, je ne pars pas seule, mais avec Francine. Cependant, pour bien des gens, ça ne compte pas parce que je ne suis pas accompagné d'un homme. Vous savez? Ces "bêtes" virils qui assure notre protection, à nous pauvre femme faible! Sachez que, non, je ne suis pas courageuse. Moi aussi j'ai peur, mais j'ai encore plus peur de m'empêcher de faire quelques choses par la peur et d'arriver à 80 ans et de me dire "j'aurais dont dû!" Ça c'est épeurant! Arriver à la fin de sa vie et se dire qu'on l'a peut-être gâchée.
Donc, je pars! J'ai envie de voir la Thaïlande, mon billet d'avion est acheté et mes bagages sont presque bouclés. Alors oui, je pars. Je pense que les situations exceptionnelles nous font vivre des choses exceptionnelles. Je pense également que les situations compliquées nous font grandir et nous apporte beaucoup. De plus, l'une des raison qui me fais voyager est d'apprendre à connaitre la culture et le mode de vie des gens que je croise. C'est l'occasion idéal pour comprendre ce peuple et leurs convictions profondes. En 2008, Francine et moi sommes allé en Irlande du Nord. Eux aussi ont vécu les tensions d'une guerre civile et nous, nous souviendrons toute notre vie d'une conversation que nous avons eux avec un vieil homme dans une tabagie. Nous cherchions un drapeau de l'Irlande du Nord pour le coudre sur notre sac à dos. Surpris l'homme nous à expliqué que nous n'en trouverions pas et pourquoi. Cette rencontre à modifié à tout jamais la visions que j'avais du peuple irlandais. C'est franchement l'une des rencontre les plus marquante de mon existence. Alors arrivé en Thaïlande en pleine crise sera certainement gratifiant.
Évidemment, reste la question de la sécurité. Il y a moyen d'éviter le maximum d'ennui. Nous contournerons les zones occupées par les manifestant et laisserons de côté la visite de certains secteurs touristiques, notamment le Parlement. Ce qui risque de nous causer le plus d'ennuis ce sont les transports. Il risque d'y avoir des barrages et les trains et autobus risquent d'être très lent. Peut-être visiteront nous moins d'endroits, mais nous verrons. Nous, nous laisserons porter par la vague et notre instinct.
lundi 12 avril 2010
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